Mutuelle santé senior ; les syncopes
- Les signes indicateurs d’une syncope
- Quelles sont les causes des syncopes ?
- Diagnostic et traitement
- Quelles sont les complications de ce trouble et la prise en charge de l’assurance maladie ?
- Comment prévenir la syncope ?
La syncope est un trouble neurologique caractérisé par une perte de connaissance temporaire, affectant aussi bien les jeunes que les personnes âgées. Bien qu’en général bénigne, cette pathologie peut altérer la qualité de vie du patient. Ce phénomène est souvent déclenché par une réduction temporaire de l’apport de sang au cerveau. Voici un aperçu des symptômes, des causes et des traitements de ce trouble.
Les signes indicateurs d’une syncope
La syncope se caractérise principalement par une perte de connaissance soudaine et de courte durée, fréquemment provoquée par une diminution passagère du flux sanguin vers le cerveau. Avant l’occurrence de cette perte de connaissance, plusieurs symptômes précurseurs peuvent être observés. Ceux-ci incluent :
- Des sensations de malaise ou de faiblesse
- Des vertiges ou une sensation d’étourdissement
- Un voile ou une obscurité temporaire devant les yeux
La probabilité d’expérimenter une syncope augmente avec l’âge. Des études ont estimé la prévalence de ce trouble à environ 6 cas pour 1000 personnes par an. L’un des risques majeurs associés à la syncope, surtout chez les personnes âgées, est la survenue de chutes qui peuvent entraîner des blessures graves. En général, le rétablissement post-syncope est rapide, et la personne retrouve ses esprits en peu de temps, minimisant ainsi les effets à long terme.
Quelles sont les causes des syncopes ?
Les raisons menant à cet état inconscient sont diverses. Environ 20 % des cas sont causés par des facteurs vagaux, 10 % par des problèmes cardiaques, et 10 % par une hypotension orthostatique.
- La syncope peut être déclenchée par une émotion forte, une douleur intense, une chaleur accablante ou la fatigue. Les individus stressés ou épuisés peuvent aussi présenter ces réactions nerveuses. La syncope entraîne une baisse de la fréquence cardiaque et une dilatation des vaisseaux sanguins, réduisant ainsi l’afflux sanguin au cerveau et causant une perte de tonus musculaire.
- Elle peut également résulter d’un problème cardiaque, tel qu’un infarctus, une tachycardie (rythme cardiaque rapide), ou une bradycardie (rythme cardiaque lent), qui affectent l’apport sanguin et en oxygène au cerveau.
- Une toux intense ou des crises de toux fortes peuvent aussi être à l’origine de cet état, causant une chute de la tension artérielle.
- Les personnes souffrant d’épilepsie ou ayant des crises similaires peuvent également expérimenter cette brève perte de connaissance.
- Cette condition peut aussi être liée à un retard des menstruations, des douleurs abdominales, des maux de tête, ou des problèmes respiratoires.
- Enfin, la syncope orthostatique peut être due à une baisse de la tension artérielle et à une mauvaise circulation sanguine. Ce phénomène se produit lorsqu’une personne se lève brusquement ou reste debout longtemps. Les femmes enceintes et les individus prenant des médicaments antihypertenseurs peuvent aussi être concernés par ce type de syncope.
Diagnostic et traitement
Le traitement de la syncope varie en fonction des symptômes et du diagnostic médical. Pour établir un diagnostic précis, le médecin s’enquiert des circonstances entourant l’épisode de syncope et des sensations éprouvées par le patient avant la perte de connaissance. Il se renseigne également sur d’autres symptômes tels que la nausée et la confusion, ainsi que sur les antécédents médicaux et les traitements ou maladies actuels du patient. Des examens tels que l’ECG pour évaluer la fonction cardiaque, le test d’orthostatisme pour identifier des variations de la tension artérielle, des analyses de sang, une échographie cardiaque et des examens d’imagerie (scanner ou IRM) peuvent être réalisés.
- En ce qui concerne le traitement, dans le cas d’une syncope réflexe, des mesures d’urgence sont requises. Les personnes présentes peuvent allonger le patient et surélever ses jambes. Ce geste favorise un meilleur retour veineux vers le cœur. Il est à noter que le meilleur moyen de prévenir cette situation est de connaître et d’éviter les déclencheurs.
- Pour une syncope orthostatique, le traitement sera adapté au diagnostic du médecin. Ce dernier vérifiera si certains médicaments doivent être arrêtés ou ajustés en dosage. Si une pathologie est la cause, il prescrira le traitement approprié. Par exemple, en cas d’hypotension, un médicament pour augmenter la pression artérielle peut être prescrit. Il est également conseillé de s’hydrater suffisamment. Cela peut être pris en charge par une mutuelle santé, mais il est conseillé de consulter un conseiller mutualiste pour choisir la meilleure option.
- Si la syncope est causée par une pathologie aiguë, le traitement sera fonction de la maladie en question et de son évolution.
- Enfin, si la syncope est due à un problème cardiaque, une consultation avec un cardiologue est nécessaire. Ce dernier établira un diagnostic des dysfonctionnements cardiaques (tels qu’un rythme cardiaque anormal) et pourra recommander l’implantation d’un défibrillateur, par exemple.
Quelles sont les complications de ce trouble et la prise en charge de l’assurance maladie ?
Les complications potentielles de la syncope peuvent inclure des blessures ou des plaies dues à une chute. Si la personne est en train de conduire, il y a également un risque d’accident grave. Il est donc crucial de traiter les conditions médicales sous-jacentes qui peuvent causer ces pertes de connaissance afin de minimiser les risques associés aux épisodes de syncope. À noter que les syncopes d’origine cardiaque sont particulièrement graves. Elles peuvent être provoquées par diverses conditions comme les anomalies vasculaires, les arythmies, les troubles de la conduction cardiaque, ou la cardiomyopathie hypertrophique, entre autres.
En ce qui concerne la prise en charge par l’assurance maladie, il convient de vérifier les informations sur le site officiel. La syncope n’est généralement pas considérée comme une affection de longue durée (ALD) et n’est donc pas entièrement remboursée par la sécurité sociale. Il est donc judicieux de souscrire à une mutuelle santé qui couvre les traitements et maladies non remboursés par le régime de base.
Pour trouver une mutuelle santé senior abordable, il est recommandé d’utiliser un comparateur de mutuelles santé senior. Cet outil gratuit et sans engagement permet de comparer en quelques clics les offres des différentes compagnies d’assurance santé et mutuelles disponibles sur le marché, en vue de trouver celle qui offre le meilleur rapport qualité-prix. Les seniors devraient notamment rechercher une assurance santé complémentaire qui offre une meilleure prise en charge des postes de santé tels que l’hospitalisation, les médicaments, ou les médecines alternatives s’ils sont concernés par ce malaise. Ils doivent également vérifier si la mutuelle propose le tiers payant et si elle dispose d’un réseau de soins et de services d’assistance sans supplément de cotisation.
Comment prévenir la syncope ?
La prévention de ce trouble passe par la compréhension de ses causes sous-jacentes et un dialogue ouvert avec un professionnel de la santé. Si la syncope est provoquée par une hypotension, il peut être nécessaire de revoir le traitement médicamenteux en cours avec votre médecin. Certains gestes simples, comme serrer les poings, peuvent parfois aider à augmenter la tension artérielle et améliorer le retour veineux.
Dans le cas d’une syncope orthostatique, il est conseillé de se lever lentement du lit ou d’une position assise afin de minimiser le risque de chute due à un évanouissement. Dormir avec la tête légèrement surélevée peut aussi être bénéfique. Pour ceux qui ont une mauvaise circulation veineuse dans les jambes, le port de bas de compression peut être recommandé.
Enfin, le mode de vie joue également un rôle dans la prévention des syncopes, en particulier celles d’origine cardiaque. L’arrêt du tabagisme, la modération de la consommation d’alcool, ainsi que la gestion efficace du diabète et du cholestérol, peuvent contribuer à réduire le risque.