Conseils santé seniors : prudence avec les traitements médicaux parfois inutiles ou dangereux
- Prudence face aux traitements médicaux chez les seniors
- Utilité des analyses d’urine et des antibiotiques chez les seniors sans symptômes
- Gestion des troubles comportementaux chez les seniors atteints d’Alzheimer
- Risques et alternatives des benzodiazépines pour les seniors souffrant d’insomnie ou d’agitation
- Utilisation de sondes gastriques chez les seniors atteints de démence
- Dépistage du cancer chez les seniors de 75 ans et plus
Dans une ère où les diagnostics médicaux et les traitements sont en constante évolution, il est vital pour les seniors de s’interroger sur l’utilité et les risques des soins proposés. Les dangers de surdiagnostic et de polymédication sont réels, surtout lorsqu’ils ne sont pas couverts efficacement par une mutuelle santé adaptée. Les seniors doivent, avec l’aide de leurs proches et professionnels de santé, évaluer prudemment l’équilibre entre les bénéfices et les risques des traitements, tout en considérant les conseils de pour éviter les interventions médicales inutiles et potentiellement dangereuses.
Prudence face aux traitements médicaux chez les seniors
Dans un contexte de dépistage étendu de diverses pathologies et du développement continu de nouveaux traitements, il est crucial pour les seniors et leurs aidants de rester vigilants. Les enjeux incluent le surdiagnostic, la polymédication, et les interactions médicamenteuses indésirables. Devenir un patient informé et questionner l’utilité réelle des traitements est essentiel, surtout lorsque l’équilibre bénéfices/risques n’est pas clairement établi.
- Des études révèlent que certains traitements et examens ne sont pas toujours bénéfiques pour les personnes âgées et peuvent même s’avérer nocifs, particulièrement en fin de vie.
- La qualité de vie peut être affectée par des traitements aux avantages limités.
Des professionnels des services de santé, recommandent une liste de traitements que les seniors et leurs aidants devraient considérer avec prudence.
Utilité des analyses d’urine et des antibiotiques chez les seniors sans symptômes
La pratique médicale courante dans les Ehpads ou au sein des services de soins à domicile inclut souvent des analyses d’urine pour les personnes âgées dont l’état de santé change. Cependant, ces analyses peuvent ne pas être pertinentes pour les seniors sans symptômes d’infection urinaire, conduisant à des traitements inappropriés ou dangereux.
La présence de bactéries dans l’urine n’indique pas toujours une infection nécessitant un traitement, surtout chez les personnes âgées. Cela peut conduire à la prescription d’antibiotiques superflus, augmentant le risque de résistance aux antibiotiques.
- Les effets secondaires des antibiotiques peuvent inclure fièvre, éruptions cutanées, nausée, vomissements et diarrhée, posant un risque particulier pour les seniors.
Il est essentiel de procéder à une évaluation minutieuse avant de décider d’entreprendre des analyses d’urine chez les seniors sans symptômes évidents pour éviter des interventions médicales non nécessaires et potentiellement nocives.
Risques et alternatives des benzodiazépines pour les seniors souffrant d’insomnie ou d’agitation
Les benzodiazépines telles que le Xanax ou le Valium ne sont pas recommandées comme première ligne de traitement de l’insomnie ou de l’agitation chez les seniors, en raison de leur potentiel à provoquer :
- Accidents
- Risque accru de chutes
Utilisation de sondes gastriques chez les seniors atteints de démence
Chez les seniors souffrant de maladies telles que la maladie d’Alzheimer, qui ont des difficultés à avaler, les sondes gastriques sont parfois utilisées. Bien que ces sondes puissent sembler aider, l’alimentation manuelle est souvent plus bénéfique et présente moins de risques, tels que :
- Saignements
- Infections
- Nausées et vomissements
- Escarres
L’alimentation manuelle offre un contact humain et permet une meilleure appréciation de la nourriture par le senior.
Dépistage du cancer chez les seniors de 75 ans et plus
Le dépistage des cancers, tel que celui du sein et du colorectal, est généralement recommandé jusqu’à l’âge de 74 ans. Après 75 ans, les bénéfices sont souvent considérés comme inférieurs aux risques en raison de :
- Surdiagnostic
- Conséquences négatives des traitements lourds et stress lié au diagnostic
Il est conseillé d’évaluer au cas par cas la continuation du dépistage chez les seniors en bonne santé qui pourraient bénéficier d’un traitement.