Mutuelle santé senior : la phlébite
- Quels sont les symptômes de la phlébite ?
- Les causes de la phlébite
- Comment se fait le diagnostic et les traitements de la phlébite ?
L’avancée en âge peut amener plusieurs problèmes de santé, particulièrement pour les personnes de plus de 60 ans. Parmi ces problèmes de santé, la phlébite est assez courante. Cette affection se caractérise par la formation d’un caillot sanguin dans une veine, ce qui peut entraîner des complications sérieuses comme une embolie pulmonaire si elle n’est pas traitée à temps. En France, l’assurance-maladie offre une couverture de base pour le traitement de cette pathologie. La souscription à une mutuelle santé senior peut fournir une couverture supplémentaire pour les traitements plus onéreux, y compris ceux qui nécessitent une intervention chirurgicale.
Quels sont les symptômes de la phlébite ?
Également connue sous le nom de thrombose veineuse, la phlébite se définit par la formation d’un caillot sanguin dans une veine. Ce caillot peut se former soit dans une veine superficielle sous la peau, soit dans une veine profonde, souvent dans les membres inférieurs ou supérieurs. Il est important de noter que la phlébite peut parfois être asymptomatique, c’est-à-dire ne présenter aucun signe visible.
Quand des symptômes se manifestent, ils peuvent inclure des jambes gonflées, douloureuses et engourdies. La peau autour de la zone affectée peut devenir chaude et sensible au toucher. La douleur peut augmenter lorsqu’on fléchit le pied. Si la thrombose affecte la partie supérieure du corps, la douleur peut être ressentie à la cuisse ou dans le pli de l’aine.
Dans les cas de thrombose veineuse profonde affectant les grosses veines, d’autres symptômes peuvent apparaître. Ceux-ci incluent une légère fièvre, des veines enflées en surface, et des petits nodules douloureux sur les varices. Des symptômes plus graves comme un œdème le long des jambes prenant une coloration rouge, des vomissements, un essoufflement, une douleur thoracique, et des troubles urinaires pourraient aussi indiquer une phlébite avancée.
Si la thrombose atteint le cerveau, des symptômes comme les maux de tête, des troubles de la vision, une faiblesse musculaire, ou un manque de coordination peuvent survenir.
Pour un diagnostic et un traitement précis de la phlébite, une consultation médicale est indispensable.
Les causes de la phlébite
La majorité des cas de phlébite affectent les veines superficielles des jambes et de l’aine. Cette pathologie peut être due à une variété de facteurs, notamment :
- La présence de varices, qui peut compromettre le flux sanguin
- Des conditions médicales préexistantes, telles que l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance respiratoire, ou des anomalies génétiques
- Une immobilisation prolongée des membres, que ce soit à cause d’un plâtre, d’un vol long-courrier, ou d’une grossesse
- Des blessures physiques, des anomalies génétiques ou des interventions chirurgicales qui peuvent altérer la circulation sanguine
- Un risque accru chez les personnes obèses ou souffrant de certains types de cancers
- Le suivi d’un traitement hormonal ou la consommation de tabac, qui peuvent également favoriser la coagulation sanguine et donc la formation de caillots
Il est important de noter que la présence d’un ou plusieurs de ces facteurs de risque ne signifie pas nécessairement que l’individu développera une phlébite, mais ils augmentent la probabilité de son apparition. Pour un diagnostic précis, une consultation médicale est nécessaire.
Comment se fait le diagnostic et les traitements de la phlébite ?
Le diagnostic de la phlébite peut être établi de différentes manières. Dans le cas d’une phlébite superficielle, un examen clinique peut suffire. Toutefois, pour un diagnostic plus précis, notamment en cas de soupçon de thrombose veineuse profonde, des examens complémentaires sont souvent nécessaires. Ces examens peuvent inclure une échographie doppler pour visualiser le flux sanguin et détecter les éventuels caillots. Des prises de sang peuvent également être effectuées pour évaluer le risque d’embolie pulmonaire et pour vérifier les éventuels troubles de la coagulation sanguine.
En ce qui concerne le traitement de la phlébite, il dépend souvent de la sévérité et de l’emplacement du caillot. Les anticoagulants, administrés par voie orale ou par injection, sont fréquemment utilisés pour empêcher le caillot de s’agrandir et pour favoriser sa résorption. Ces médicaments peuvent être pris en charge par une mutuelle santé moins chère. D’autres traitements comme les médicaments antalgiques et fibrinolytiques peuvent également être prescrits.
Pour les cas de phlébite superficielle, des méthodes non invasives comme l’application de compresses chaudes, ou l’utilisation de pommades ou de gels anti-inflammatoires et anticoagulants peuvent être efficaces. Dans des cas plus sévères où les traitements médicamenteux ne sont pas suffisants, une intervention chirurgicale sous anesthésie locale peut être envisagée pour retirer le caillot.