Mutuelle santé senior : la sclérose latérale amyotrophique
- Les signes indicateurs de la sclérose latérale amyotrophique (SLA)
- Quelles sont les causes de cette maladie ?
- Comment se fait le diagnostic de la maladie de Charcot ?
- Quel est le traitement de cette pathologie ?
- La prise en charge de la Sécurité sociale de cette maladie
- Quelles sont les mesures préventives pour éviter la sclérose latérale amyotrophique ?
De nombreuses maladies se manifestent tout au long de la vie, souvent dues à la détérioration des fonctions cognitives, motrices ou à d’autres dysfonctionnements métaboliques. La sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Charcot, est une maladie neurodégénérative qui peut affecter les personnes à différents stades de la vie, et pas seulement les personnes âgées. Dans ce qui suit, nous allons explorer les causes, les symptômes, les traitements et les mesures préventives associées à cette pathologie.
Les signes indicateurs de la sclérose latérale amyotrophique (SLA)
Cette maladie, aussi nommée « maladie de Charcot », affecte davantage les hommes que les femmes. Les symptômes apparaissent souvent autour de la cinquantaine. Après le diagnostic, la survie varie, généralement entre 2 à 5 ans. Les premiers signes incluent faiblesse et rigidité musculaires. Les difficultés surviennent dans la préhension fine à cause de la détérioration progressive des muscles. Cette atrophie peut toucher les bras, épaules, jambes ou hanches. Elle entraîne des pertes d’équilibre et des chutes. Certaines personnes ressentent aussi des crampes, des tremblements et des spasmes musculaires. La progression de la SLA peut provoquer des troubles de la déglutition, de la parole et des difficultés respiratoires en raison de l’affaiblissement du diaphragme. La maladie n’affecte généralement pas les muscles oculaires, intestinaux ou vésicaux, ni les fonctions sensorielles. Toutefois, elle réduit l’autonomie et un tiers à la moitié des patients connaissent une détérioration cognitive, pouvant conduire à la démence.
Quelles sont les causes de cette maladie ?
La SLA est une maladie neurodégénérative qui entraîne la dégénérescence des cellules nerveuses responsables de l’activité musculaire. Ces neurones moteurs sont localisés dans la moelle épinière et le tronc cérébral. Ils transmettent les signaux électriques du système nerveux aux muscles. La maladie perturbe ces neurones, ce qui entraîne l’atrophie musculaire. Dans environ 90 % des cas, les causes sont inconnues, mais des hypothèses évoquent une surproduction de glutamate, des problèmes immunitaires, un métabolisme accru ou le stress oxydatif. Dans 10 % des cas, la maladie est héréditaire, souvent liée à une mutation de l’enzyme superoxyde dismutase 1 (SOD1). Des facteurs de risque liés au mode de vie ou à l’environnement ont été suggérés, mais ne sont pas confirmés. La majorité des personnes atteintes sont des hommes âgés de 40 à 60 ans.
Comment se fait le diagnostic de la maladie de Charcot ?
Le diagnostic est souvent complexe et implique généralement un électromyogramme pour détecter des anomalies musculaires ou une altération de la sensibilité liées à la dégénérescence des neurones moteurs. La perte de certains réflexes peut aussi être observée. Cependant, ces symptômes sont également présents dans d’autres maladies neurologiques. D’autres examens, comme des bilans et une IRM, peuvent être nécessaires pour distinguer la SLA d’autres pathologies. Une progression rapide des symptômes peut aussi aider à confirmer le diagnostic.
Quel est le traitement de cette pathologie ?
L’espérance de vie est généralement limitée à moins de 5 ans. Aucun traitement curatif n’est actuellement disponible. Deux médicaments sont principalement utilisés pour atténuer les effets de la SLA. Le premier est la Riluzole, qui peut prolonger la survie de quelques mois sans effets secondaires significatifs, bien qu’il puisse entraîner une faiblesse musculaire. Le deuxième, l’Edaravone, est un antioxydant qui ralentit la progression de la maladie aux stades initiaux. Il est administré par perfusion, avec une surveillance des effets secondaires après 3 mois.
Des thérapies complémentaires sont également proposées pour améliorer la qualité de vie. Par exemple, un ergothérapeute peut aider le patient à maintenir une certaine autonomie dans ses activités quotidiennes. Des séances de kinésithérapie et d’orthophonie peuvent être recommandées pour soulager les muscles et améliorer les troubles du langage. En cas de problèmes respiratoires graves, des aides respiratoires ou d’autres médicaments peuvent être suggérés. Pour les difficultés de déglutition, la mise en place d’une sonde gastrique peut être envisagée.
La prise en charge de la Sécurité sociale de cette maladie
Cette maladie est effectivement prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale en France. Le médecin traitant initie la demande de prise en charge, et le médecin conseil de la Sécurité sociale l’approuve. Toutefois, si le patient nécessite des soins pour une autre pathologie, la prise en charge à 100 % n’est pas automatique. L’assurance maladie couvre les soins tels que les médicaments, les examens de laboratoire, les séjours hospitaliers, et les radiographies. En revanche, les dépassements d’honoraires, le forfait hospitalier et les chambres particulières ne sont pas couverts.
Pour bénéficier d’un remboursement plus complet, il est conseillé de souscrire à une assurance complémentaire santé comme mutuelle April senior. Cette assurance supplémentaire permet de couvrir des postes non remboursés par la Sécurité sociale, notamment les dépassements d’honoraires et les médecines alternatives.
Pour choisir la meilleure option, un comparateur de mutuelles senior peut être utile. Cet outil en ligne permet de trouver la complémentaire santé la plus adaptée en fonction des besoins et du budget.
Quelles sont les mesures préventives pour éviter la sclérose latérale amyotrophique ?
Comme les causes exactes de la SLA demeurent incertaines, il est difficile de proposer des mesures préventives spécifiques. Cependant, il est recommandé d’éviter certains facteurs de risque comme le tabagisme excessif, la pratique extrême de sports de haut niveau, ou l’exposition à des substances toxiques telles que les pesticides et les métaux lourds. Éviter un environnement nocif pour la santé peut également contribuer à réduire les risques.