Décryptage de l’IVG : procédures, coûts et options de couverture
- IVG : quand, pourquoi, pour qui ?
- Les différentes phases de l’IVG
- Prix de l’IVG et la couverture de la Sécurité sociale en 2024
- Qu’en est-il de la prise en charge de l’IVG par les mutuelles ?
L’interruption volontaire de grossesse (IVG), ou avortement, est une procédure médicale réglementée en France jusqu’à la 12ème semaine de grossesse. Elle se déroule soit par méthode médicamenteuse, utilisable jusqu’à sept semaines d’aménorrhée, soit par aspiration chirurgicale. L’IVG répond à des besoins divers, que ce soit suite à l’échec de contraceptifs ou en réponse à des situations personnelles complexes. Elle implique plusieurs étapes, dont des consultations médicales et psycho-sociales, et se conclut par une visite de contrôle. Les coûts de l’IVG sont entièrement pris en charge par la Sécurité sociale, bien que certains compléments puissent être couverts par des mutuelles.
IVG : quand, pourquoi, pour qui ?
L’interruption volontaire de grossesse (IVG) est un acte médical qui met fin à une grossesse. L’IVG est pratiquée jusqu’à la fin de la 12ème semaine de grossesse, soit 14 semaines après le premier jour des dernières règles. Il existe deux méthodes principales pour réaliser une IVG : la méthode médicamenteuse qui consiste à prendre deux médicaments pour provoquer l’expulsion de l’embryon, et la méthode chirurgicale, qui repose sur l’aspiration de l’embryon. Cette dernière se fait sous anesthésie locale ou générale. La méthode médicamenteuse ne nécessite pas d’hospitalisation, mais doit être effectuée entre cinq et sept semaines d’aménorrhée. Au-delà de cette période, la méthode chirurgicale est généralement utilisée. Vous pouvez vous référer à un tableau comparatif mutuelle pour choisir la mutuelle santé la plus adaptée. L’IVG est une décision personnelle qui peut concerner toutes les femmes en âge de procréer.
Dans certains cas, l’IVG est pratiquée chez des femmes qui utilisaient une méthode de contraception, mais celle-ci a échoué. Dans les pays en développement, le manque d’accès à l’information et aux moyens de contraception peut mener à des grossesses non désirées, conduisant parfois à une IVG. Les mineures peuvent également avoir recours à l’IVG, souvent en raison d’un manque d’information sur la contraception. Parfois, l’IVG est choisie par des femmes qui ont déjà plusieurs enfants ou qui tombent enceintes peu de temps après une précédente grossesse. Dans certains pays, comme en Inde, l’IVG peut être utilisée pour la sélection du sexe du bébé, la naissance d’un garçon étant souvent privilégiée. Cependant, il est crucial de souligner que l’IVG n’est pas une méthode de contraception.
Les différentes phases de l’IVG
L’IVG est une intervention médicale importante qui nécessite plusieurs étapes bien définies.
Première étape : la consultation
Cette première phase consiste à informer la patiente du déroulement de l’intervention, y compris de la méthode à utiliser et des risques potentiels. Le médecin fournit également à la patiente un guide contenant les informations essentielles sur l’IVG.
Deuxième étape : l’entretien psycho-social
Cet entretien est facultatif pour les femmes majeures, mais il offre des conseils utiles et du soutien selon les besoins de la femme.
Troisième étape : la deuxième consultation médicale
Cette consultation est cruciale car c’est à ce moment que la patiente donne sa décision définitive. Si elle décide de procéder à l’IVG, elle signe un consentement que le médecin recueille. Une fois ce document en sa possession, le médecin peut procéder à l’intervention en toute légalité.
Il est important de savoir qu’il y a deux méthodes principales d’IVG : la méthode chirurgicale, aussi appelée aspiration, qui est pratiquée à l’hôpital et nécessite une anesthésie locale ou générale, et l’intervention par médicaments. Cette dernière méthode implique deux prises de médicaments : le premier pour déclencher l’IVG et le second pour provoquer l’expulsion de l’embryon.
La visite de contrôle
Après l’IVG, une visite de contrôle postopératoire est nécessaire pour vérifier que tout s’est bien passé. Ce contrôle doit se faire entre le 14ème et le 21ème jour après l’intervention.
Prix de l’IVG et la couverture de la Sécurité sociale en 2024
Les taux de remboursement de l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) par la Sécurité Sociale française couvrent en principe 100% des coûts, mais les montants varient selon le type de procédure. Pour les IVG médicamenteuses réalisées dans un établissement de santé, le coût est pris en charge jusqu’à 353,64 €. Pour les IVG instrumentales (chirurgicales), le remboursement peut varier de 579,06 € à 830,06 €, en fonction de facteurs tels que le type d’anesthésie utilisé et la durée de l’hospitalisation
Qu’en est-il de la prise en charge de l’IVG par les mutuelles ?
Le ticket modérateur, non couvert par la Sécurité sociale, peut être remboursé par la mutuelle santé. L’assurance maladie prend en charge les frais de consultation et de suivi préalables dans les mêmes conditions que pour d’autres interventions médicales, à hauteur de 70 %. Par conséquent, nous vous recommandons de souscrire à une mutuelle pour rembourser les 30% restants. Pour vous aider à trouver la mutuelle qui correspond le mieux à vos attentes et propose un tarif raisonnable, l’utilisation d’un comparateur de mutuelles peut être très utile. En plus de l’IVG, d’autres prestations peuvent également être couvertes, comme les frais de contraception. Pour choisir la mutuelle la plus adaptée à un prix compétitif, le comparateur de mutuelles santé peut comparer toutes les offres disponibles en quelques minutes, et vous suggérer les meilleures options.
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